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Courir comme…

virilité masculinité toxique
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On a eu cette discussion après avoir écouté le podcast « les couilles sur la table » qui parle « en profondeur d’un aspect des masculinités contemporaines avec un·e invité·e. Parce qu’on ne naît pas homme, on le devient. » C’est super intéressant et intelligent, ça montre que les inégalités de genres, ce système patriarcale touche aussi les hommes. Ça pose des réflexions, comme à Brice qui s’est rappelé ses mauvais souvenirs…

1 Fév. 2023

La vie

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17 commentaires

  • Tout à fait d’accord avec toi ! Et moi aussi, j’ai tendance à m’emballer devant tant d’injustice et de stupidité ^^

  • Aerinn

    J’espère qu’un jour les enfants n’auront plus à grandir en souffrant de tout ça ça a dû être stressant pour Brice (surtout qu’enfant on court beaucoup et pour des tas de raison)

    C’est un sujet à la fois fascinant et flippant, de voir à quel point les constructions sociales nous conditionnent à penser et reagir tout en croyant qu’on le fait de nous-mêmes. Ça prend du temps de se deconstruire et c’est vraiment pas facile parce qu’on est souvent à contre-courant, mais ça fait du bien quand on voit le chemin parcouru ^^

  • Adda974

    Les stéréotypes ont la vie dure malheureusement! Et les enfants qui n’ont pas encore assez de recul sont les pires…
    Je n’ai jamais voulu brider mon fils dans sa façon d’être et il s’est souvent fait « embêter » (à la limite du harcèlement) depuis la maternelle car il s’habille « comme une fille » il était « coiffé comme une fille » ou bien car il aimait les petits poneys.
    Même des « filles » le traitaient de « fille » comme si c’était une insulte….
    Une fois un mardi gras à l’école, des enfants s’en sont pris à lui (il avait 5 ans) car il était déguisé en fée et les garçons c’est bien connu ça ne se déguise pas en fée… Ils lui ont déchiré ses petites ailes arc-en-ciel… je l’ai récupéré en pleure de l’école. Il y a eu comme un battement après où il n’osait plus affirmer ses gouts….Heureusement, je ne sais pas si c’est grâce à notre soutien, celui des maitresses ou bien de ses copains mais il a réussi à passer le cap et s’affirme encore plus (et sait maintenant envoyer chier ses détracteurs!)
    En tout cas il s’est beaucoup retrouvé dans la bd « Sacha » qu’il apprécie beaucoup! Ce genre de livre ça lui fait du bien. Merci

    • Ah mais ça me brise le coeur cette histoire, pauvre enfant… :'( merci à vous de le soutenir dans ces choix sans jugement, il faudrait davantage de parents comme vous ! 😀
      Je suis contente qu’il ait aimé Sasha ^_^

  • Illyria

    Sympa d’avoir un témoignage d’un point de vue masculin, merci à Brice et toi pour le partage!

  • Je ne comprends que trop bien ce qu’il a vécu. Entre ça et d’autres types de harcèlement, mes années collège-lycée ont été les pires de ma vie. J’ai su m’en émanciper depuis 10 ans après autant d’année à « croire » que ceux qui faisait de ma vie un enfer était mes amis. Dans la même logique que Brice qui dit « A l’école j’avais très peur d’être rejeté par les autres car faire partie d’un groupe, le regard des autres étaient hyper important ». Sauf qu’en cotoyant le groupe à l’origine de nos problèmes, ça n’aide pas à s’en défaire. Aujourd’hui, j’ai réussi à couper les ponts avec ces *bip*. C’est nettement plus appréciable pour l’équilibre mental ! Je suis entouré de gens bien plus ouvert d’esprit sur les LGBT+, sur les questions de genres et sur bien d’autres sujets clivants (qui sont clivants sans raison d’ailleurs) comme les courants vegan et veggie qui m’attire encore pas mal de remarque qui se veulent « marantes », mais qui sont le plus souvent vexantes voire blessantes.
    Merci d’avoir partagé ce strip, ça semble peu, mais ça fait du bien de lire ça au final. ^^

    Et j’adore tous les exemples de la dernière page ! Si les mentalités pouvaient évoluer au point qu’il n’y ait plus de jugement sur tout et n’importe quoi, ce serait formidable. :3

  • Luxy

    On étudie énormément ça dans l’enseignement, du côté des enseignants et des personnels.
    Par exemple, on a tendance à davantage sanctionner les garçons que les filles. Du coup cela crée chez eux l’envie de faire des conneries (car ça fait badass de contredire les règles, reconnaissance par les pairs toussa), mais également un sentiment d’injustice (car le garçon est présenté comme « fort », donc si une connerie est faite, ça ne peut pas venir de son côté, mais de celui qui sanctionne).
    Donc adapter son comportement en tant que professionnel, faire gaffe à si on perçoit un problème sous un spectre différent selon le genre de l’élève, etc…
    Toute une problématique en somme. Mais mettre ça à jour tous ces biais cognitifs aident à corriger les comportements ^^

    • Ah je savais pas que les enseignants étudiaient ça ! C’est vraiment tout le corps enseignement ? Ou peut-être qu’une partie ? En tout cas c’est une bonne nouvelle 😀

      • Luxy

        Je ne saurais pas dire ! Mais de ma (courte) carrière (étude pour prof en collège/lycée + 2 ans d’AED), j’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion d’aborder le sujet (par des cours ou pdt des journées formation et avec mes tutrices de stage, des profs ^^), donc j’imagine que tout le monde y a droit !

        Mais le sujet est vaste ! On parle de plein de trucs :
        – la répartition de l’espace dans les cours de récré (en général les garçons au milieu, avec les cages de foot, les filles à l’extérieur)
        – les domaines où les filles sont plus sollicitées que les garçons et vice-versa (par exemple, les garçons sont davantage sollicités pour les problèmes mathématiques, ce qui représente en moyenne 50h de plus allouées aux garçons dans leur apprentissage par an par rapport aux filles !)
        – les punitions et leur perception (on punie moins les filles que les garçons, mais on les accompagne moins dans leurs études car « elles savent se débrouiller »)
        – l’orientation scolaire (les disparités fille/garçon dans les différentes formations, collège/lycée/supérieur)
        – et plein d’autres !

        Y a pas mal de sites et de bouquins si le sujet t’intéresse ^^

  • Toc

    Oh, mais en fait il court à l’amble là. Du coup c’est pas comme une fille qu’il court … c’est comme un grizzly (ou un poney, enfin tout ce qui a quatre pattes quoi). Donc arrêtons de genrer les quadrupèdes et les personnages de BD aussi

  • Ollia

    Ya des stéréotypes qui ont la vie dure (voir le dernier post sur la mamie qui cherchait un livre « pour garçons » quand tu lui as présenté Erika….)

    Et heureusement d’ailleurs qu’Erika casse les codes et clichés, je compte bien le faire lire à mon fils une fois qu’il sera en âge de bien lire. C’est une histoire drôle, pleine de rebondissements, bien dessinée, et c’est comme ça qu’il faut la voir !

    Contente aussi qu’il arbore avec fierté des chaussons roses à l’école parce que le personnage dessus (Stella de la Pat Patrouille pour les connaisseurs et parents épuisés…) conduit des avions super trop méga chouettes. Me suis arrêtée là, ai taclé le « ça fait pas fille ? » de ma mère au vu desdits chaussons en photo, les ai achetés sans rechigner. Sa joie était un vrai cadeau.

    Et à l’école, heureusement aussi, ils enseignent à ne pas genrer les couleurs/objets et c’est tant mieux.

    A nous de poursuivre les efforts pour apprendre à respecter les goûts de chacun, sans tomber toutefois dans l’autre extrême.

  • Marie-Eve

    Il y avait une pub sur le sujet : https://www.youtube.com/watch?v=Fu_FyaIGhyQ

    Le début me paraissait d’ailleurs déjà étrange à l’époque, je me disais qu’ils avaient du garder seulement une petite partie des images. Si on m’avait demandé de courir comme une fille j’aurais répondu « ben je suis une fille, donc faut juste que je coure normalement, c’est bizarre votre demande vous vous attendez à quoi ? » et j’espère que c’est le genre de réponse qu’ils ont eu de la majeure partie de leurs participantes.

    Bon, par contre on peut différencier la manière de faire pipi 😀

  • Blandine DE CECCO

    Je le comprend bien. Au collège, quand on se rendait à une salle de sport (à plus d’un kilomètre du bahu) j’entendais des élèves dire derrière moi que je marchais bizarrement (« chelou » ils disaient), garçons comme filles. C’était pas comme si j’avais un pied de travers, ou qu’un de mes pieds était plus court que l’autre, mes pieds étaient parfaitement normaux et ma démarche aussi – je ne l’ai jamais changé d’ailleurs.
    C’est juste que certains aimaient chercher des défauts chez d’autre (les plus bénins), et ils s’en servaient comme moqueries ou insultes – j’ai même eu droit à des surnoms méchants vis-à-vis de mon prénom : Blondine, Blondoche, Blanco.
    J’étais seule, et pas très sociable alors j’envoyai tout le monde dans les orties.
    Mais je n’ai jamais été atteinte par les commentaires sur ma façon de marcher, je m’en fichais complétement.
    Tout ça pour dire que certains enfants ont acquis les mauvaises habitudes de leurs aînés et qu’ils les utilisent sur le champs de bataille qu’est le collège ou le lycée. C’est nul, je suis bien d’accord.